Les produits de la ferme
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Nous avons fait des abeilles et des vers de terre nos totems ! Par leur action pollinisatrice, les abeilles ont un rôle crucial pour notre environnement. Bien que moins reconnu, le rôle des vers de terre n’en est pas moins primordial. Par leur action physique et biochimique dans le sol, ils sont les représentants les plus visibles de ce monde souterrain qui nous est vital.
La valorisation de notre production en circuit court s’inscrit dans une démarche globale dont les enjeux sont à la fois sociaux, économiques et environnementaux.
Notre stratégie vise notamment à recréer du lien social entre le producteur et le consommateur et à faire évoluer notre système de production vers des méthodes agro-environnementales plus résilientes.
Cette valorisation doit contribuer à l'amélioration de la rentabilité de l'exploitation agricole, ce qui nous permettra des investissements en matériel et en formation, indispensables à l'évolution de notre métier.
Hier, nous cultivions une dizaine d’espèces, sans compter celles implantées dans les couverts végétaux multi-espèces d’interculture.
Valorisée via notre propre activité de négoce, notre production est notamment distribuée par les fabricants d’aliments du bétail ainsi qu'aux éleveurs et producteurs agro-alimentaires de la région.
Aujourd’hui, nous avons ajouté à cette liste le blé et le maïs population*, la caméline, la lentille, le fenugrec, le pois chiche et le chanvre. Ces espèces sont bien adaptées à nos conditions pédo-climatiques et sont à même d’être rentables grâce à la commercialisation en circuit court.
*Selon de catalogue officiel, une variété végétale se définit notamment par son homogénéité génétique et ses caractéristiques spécifiques. Les sélections paysannes datant d’avant la sélection génétique ont donné naissance, notamment au 19ème siècle, à des « variétés » qui ne répondent pas à ces critères et qui ne peuvent donc pas être appelées comme telles. Le terme « population » est préféré à celui de « variété ancienne ».
Actuellement, les cultures sont conduites selon les principes des Techniques Culturales Simplifiées (TCS) qui consistent à ne réaliser qu’un travail superficiel des sols.
Associées à l’implantation de couverts d’interculture, ces techniques permettent de moins perturber la vie du sol et d’avoir un meilleur bilan carbone, en consommant moins de carburant et en augmentant le taux de matières organiques dans les horizons superficiels du sol.
Demain, nous cultiverons selon les préceptes de l’agriculture du vivant, ou encore agriculture de conservation des sols, dont les piliers sont le semis direct (aucun travail du sol), la généralisation des couverts d’interculture et une rotation longue des cultures.
Les bénéfices environnementaux de ce système sont multiples : moins d’énergie fossile, de chimie et d’érosion, plus d’autofertilité, de vie et de matières organiques dans les sols (et donc moins de CO2 dans l’air), des cultures en meilleure santé et donc des aliments plus riches et plus sains.
Toutefois, cette agriculture nécessite, outre du matériel spécifique, une connaissance approfondie de la vie du sol, des processus agronomiques et des cycles des éléments impliqués.
En introduisant de nouvelles cultures, nous allongeons les rotations et avec une meilleure maîtrise des couverts d’interculture, nous nous engageons à mettre en place un système agro-environnemental plus robuste, plus vertueux et plus durable.